La pose de faux plafonds dans un logis a principalement 2 avantages : elle sert à l’isolation thermique et phonique, et elle permet également d’embellir la maison. En effet, le faux plafond n’a son utilité que lorsque le plafond précédent est endommagé ou dégradé.
Il vient alors masquer le vieux plafond en redonnant des couleurs à la maison, et dans le même temps, il limite les pertes de chaleur et le passage du bruit. Ainsi, les propriétaires qui en ont la possibilité installent de plus en plus des faux plafonds dans leur logement.
Cela revient moins cher que de chercher à reconstituer le plafond précédent en entier… Seulement, une fois la décision prise, ils rencontrent un petit problème, celui du choix du faux plafond approprié. Il existe une large variété de faux plafonds sur le marché, et chaque qualité présente des avantages et des inconvénients.
Classement des différents types de plafonds suivant la technique de pose
Les professionnels du bâtiment identifient 2 modèles de faux plafonds en fonction de la technique de pose : lefaux plafond tendu et le faux plafond suspendu.
Faux plafond tendu : principales caractéristiques, avantages et inconvénients
Le faux plafond tendu est constitué d’une toile thermoplastique étirable qui est en général produite à base de PVC. Les rails de soutien sont quant à eux confectionnés en PVC ou en aluminium. Pour la pose, on étire donc la toile sur la surface à recouvrir, les rails servant de supports pour l’extension.
Avantages du plafond tendu
Ce type de faux plafond est très apprécié par les professionnels et les particuliers pour ses grandes capacités isolantes et pour son aspect décoratif. Il est également très pratique, car il permet de masquer aussi bien le plafond dégradé que les câblages électriques.
Un grand inconvénient : une technique de pose complexe
Le seul grand inconvénient se situe dans la complexité de la technique de pose. Quand la pose n’est pas parfaitement réalisée, le plafond tendu perd sa capacité isolante, et il est parfois nécessaire de reprendre toute l’installation.
Le faux plafond suspendu : principales caractéristiques, avantages et inconvénients
Le faux plafond suspendu est vendu sous forme de plaques de format BA13, avec des suspentes et des rails. Il peut être en plâtre, en PVC ou encore en bois… Mais quel que soit le matériau de fabrication, le faux plafond est un très bon isolant thermique et acoustique. Comme son homologue tendu, il cache valablement l’ancien plafond dégradé et les câblages électriques.
Avantages du faux plafond suspendu
Le faux plafond suspendu est très facile à installer. De plus, on peut le mettre partout, aussi bien dans les pièces de séjour que dans les salles humides comme les salles de bain. Il est également esthétique, et offre un large choix de couleurs et de finitions.
Inconvénients du faux plafond suspendu
Le faux plafond suspendu ne présente pas d’inconvénient majeur. Néanmoins, certaines variantes de faux plafonds suspendus reviennent assez chères à cause de leur matériau d’origine.
Classement des différents types de plafond suivant le matériau de fabrication et coûts respectifs
Les fabricants de faux plafonds produisent :
- Des faux plafonds de PVC
- Des faux plafonds de bois
- Des faux plafonds de plâtre ou de staff (plâtre + armature minérale, végétale ou métallique)
- Des faux plafonds métalliques
Prix des faux plafonds de PVC
Pour un faux plafond tendu de PVC, il faut prévoir un budget de 70 à 90 euros par mètre carré pour le coût d’achat et la pose. Par contre, s’il s’agit d’un faux plafond suspendu, le tarif se situe alors entre 20 et 60 euros le mètre carré pour la pose uniquement.
Prix des faux plafonds de bois
Le coût d’un faux plafond de bois dépend de l’essence végétale qui a servi à sa fabrication. Ainsi :
- Un faux plafond de bois de chêne coûte entre 40 et 80 euros le mètre carré
- Un faux plafond de bois de pin coûte entre 15 et 35 euros le mètre carré
- Un faux plafond de bois exotique (iroko, acajou, ébène, etc.) coûte entre 30 et 50 euros le mètre carré
Prix des faux plafonds de plâtre ou de staff
Les faux plafonds de plâtre coûtent entre 8 et 15 euros le mètre carré. Par contre, pour les faux plafonds de staff, le tarif est compris entre 20 et 40 euros le mètre carré.
Prix des faux plafonds métalliques
Les faux plafonds métalliques sont souvent conçus sur mesure à la demande du propriétaire lui-même. Du coup, il est un peu difficile de fixer un coût moyen pour leur acquisition. Les artisans situent généralement le tarif minimum pour l’obtention d’un faux plafond métallique à 150 euros par mètre carré.
Devis pour la pose d’un faux plafond
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Combien coûte la pose d’un faux plafond ?
Là encore, les tarifs sont très variables et changent selon le type de faux plafonds à poser. Par exemple, lesplafonds suspendus de PVC sont faciles à poser, et tout au plus, le particulier n’aura à dépenser que 60 euros par mètre carré au plus pour leur pose.
Mais pour des lamelles de bois, le prix peut monter jusqu’à 120 euros le mètre carré, et pour le faux plafond métallique, il faut compter 150 à 250 euros le mètre carré. Si l’on tient compte de ces données, on se rend compte que la pose d’un faux plafond peut représenter un gros budget s’il faut recouvrir une très grande surface.
La dépense totale peut facilement se chiffrer à plusieurs milliers d’euros… D’où la nécessité de bien se renseigner et de s’assurer de pouvoir supporter la dépense avant le lancement des travaux.
Combien de temps dure la pose d’un faux plafond ?
La pose d’un faux plafond peut prendre quelques heures ou plusieurs jours : cela dépend de la surface à recouvrir et de la technique de pose employée.
Souvent, le professionnel chargé de la pose travaille seul, car la délicatesse de la tâche exige une grande concentration et une seule ligne de mouvements. Dans le cas exceptionnel où toutes les pièces de la maison sont à refaire, une équipe peut se répartir les différentes pièces à raison d’un ouvrier par salle.
Comment réaliser des économies sur la pose d’un faux plafond ?
La première astuce consiste à faire appel à plusieurs professionnels et à comparer leur devis de prestation. On choisit ensuite le devis qui semble le plus avantageux et si possible, on renégocie le tarif de la main d’œuvre.
Pour dépenser moins dans la pose d’un faux plafond, on peut aussi choisir d’installer le modèle de faux plafond le moins cher, c’est-à-dire le faux plafond de plâtre simple qui revient tout au plus à 15 euros le mètre carré. Il est simple à poser, et la majorité des professionnels accepteront de l’installer à un coût pas trop élevé.
La 3e astuce consiste à poser le faux plafond soi-même. Il est vrai, cela peut sembler difficile, mais lorsqu’on sait bricoler et qu’on a de bonnes connaissances, pourquoi pas… On économise entièrement le tarif de la main d’œuvre en procédant ainsi. Et dans ce cas, il est recommandé d’opter pour le faux plafond suspendu, le modèle tendu étant vraiment trop sensible et difficile à manier.
La pose d’un faux plafond : les normes à respecter
Les normes à respecter pour la pose d’un faux plafond concernent surtout la qualité du matériel. Il est obligatoire d’utiliser du matériel agréé, certifié et reconnu par les différents labels pour éviter l’effondrement du plafond sous l’effet de la chaleur ou de la rouille.
Ainsi, il faut s’assurer que le matériel répond aux normes fixées par des organismes comme le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment ou l’Association Française de Normalisation. Pour en savoir plus, on peut toujours demander conseil à un expert ou requérir un second avis avant de confier les travaux à un professionnel donné…
Et il faut également s’assurer du fait que le professionnel est également agréé et dispose de l’expérience et des qualifications requises pour mener à bien l’installation du faux plafond.
Quelques conseils d’entretien pour le faux plafond
Les rails et les suspentes doivent être enduits d’un revêtement antirouille s’ils sont fabriqués en métal.
S’ils sont en PVC, ils ne nécessitent pas de traitement, car le PVC est un composé naturellement résistant et durable. Les lamelles de bois ont également besoin d’être recouvertes d’un fongicide et d’un insecticide. Cela permet d’éviter qu’elles ne s’effondrent précocement à cause du développement et de la prolifération d’insectes ou de champignons parasites.