Elles vont du choix du type de cloisons en fonction des matériaux à utiliser à celui du professionnel en fonction de son tarif.
Aussi, si vous souhaitez poser des cloisons intérieures chez vous, vous gagnerez à en maitriser tous les types et surtout à distinguer le coût total des opérations.
Quelles cloisons d’intérieur pour votre maison ?
La catégorisation des cloisons intérieures se fait selon le matériau utilisé pour leurs confections. En matière, on recense 3 principaux types de cloisons dont les traditionnelles, encore appelées cloisons à montage humide, les sèches et les particulières. Chacune d’elles présente de nombreux atouts, mais aussi des limites.
Les cloisons traditionnelles
Si elles sont également appelées cloisons à montage humide, c’est parce que les cloisons traditionnelles intègrent des matériaux humides tels que le mortier ou la colle. C’est ce qui les différencie des cloisons sèches dont le montage se passe de ces éléments. C’est aussi à cette particularité que les cloisons traditionnelles doivent aussi bien leurs avantages que leurs inconvénients, ceux-ci variant selon le matériau utilisé.
La cloison en carreaux de plâtre
Présentés sous formes de grosses briques de plâtre, à dimensions variables, les carreaux de plâtres représentent la solution de la durabilité. C’est donc le choix parfait lorsque vous souhaitez faire une séparation définitive. De plus, les cloisons conçues avec ce matériau sont réputées pour être très isolantes.Il est possible d’adapter le type de carreau de plâtre à la pièce dans laquelle vous faites poser la cloison. Tandis que le carreau de plâtre hydrofuge convient aux pièces humides, le carreau de plâtre alvéolé est conseillé pour les poses à l’étage, réputé pour être plus léger.
Car, si le carreau de plâtre est un élément si durable, il est aussi très lourd. C’est pour cette raison qu’il est conseillé de ne pas opter pour ce type de matériau si vous souhaitez faire poser des cloisons horizontales. En outre, le carreau de plâtre ne sèche pas rapidement. Étant trop humide, le plâtre prendra beaucoup de temps pour sécher.
La cloison en béton cellulaire
Dans la gamme des matériaux pour cloisons humides, le béton cellulaire est la préférée des professionnels de la construction parce qu’il est bien plus léger et donc plus facile à poser que le carreau de plâtre. Vu que la pose se fait à la colle, le temps de séchage est aussi plus court. Grâce à sa structure, il détient également de meilleures propriétés thermiques. De plus, il ne se déforme pas et n’est pas du tout inflammable.
Par contre, en matière de finition, les options disponibles sont pour le moins fastidieuses. Le béton, même s’il est léger, ne peut en effet être modifié que par ponçage ou grattage.
Les cloisons sèches
Par opposition aux cloisons traditionnelles, les cloisons sèches se caractérisent par la non-utilisation de liants humides pour le montage. C’est d’ailleurs ce qui leur vaut un séchage rapide, un avantage auquel s’ajoutent bien d’autres selon le type de matériau utilisé.
La cloison en placo
Le placo est une plaque de plâtre utilisé d’abord pour sa légèreté. Ce qui en fait le matériau parfait pour les cloisons de rénovation ou pour la séparation de pièces à l’étage.
Le placo est surtout apprécié pour son caractère très isolant. Il se décline aussi bien en version ignifuge pour pièces chaudes qu’en version hydrofuge pour pièces humides. A tout cela, il faut ajouter sa résistance aux chocs grâce à la présence de fibres.
Si la pose d’une cloison en placo n’est pas difficile, le placo est un matériau qui ne s’installe pas tout seul. Il est nécessaire qu’elle soit fixée dans une structure en métal suffisamment épaisse.
La cloison en bois
La cloison en bois est considérée comme la plus esthétique et la plus modulable. Très polyvalent, le bois permet la réalisation d’une pluralité de forme de cloisons (cloison de séparation, cloison distributive, cloison avec porte coulissante…). Les possibilités de finition aussi sont plus étendues prenant la forme de parements extérieurs.
Tout comme le placo, c’est un matériau léger qui a donc besoin d’être renforcé pour être durable. On rajoutera donc un revêtement en contreplaqué ou en bois aggloméré. De même, le bois nécessite un traitement d’imputrescibilité s’il ne s’agit pas d’une espèce détenant de façon innée cette propriété. Ce qui, en fin de compte, fait grossir le coût d’une cloison en bois.
Les cloisons particuliers
Cette catégorie de cloison ne nécessite pas forcément une procédure particulière de réalisation. Les cloisons peuvent ainsi être réalisées par un montage sec ou humide. Il s’agit des cloisons en brique de verre et des cloisons vitrées. Pour le cas particulier des cloisons amovibles, il s’agira d’un montage encore différent, selon le matériau.
La cloison en brique de verre
Ce type de cloison est spécialement conçu pour laisser passer la lumière à travers les différentes pièces qu’elle sépare, tout en empêchant les vues directes. Dans de telles conditions, l’usage habituel d’une telle cloison est la séparation d’une chambre et de sa salle de bain. Cette cloison, nécessitant au choix un montage humide et sec, procure une esthétique incomparable à la demeure.
Cependant, la cloison en brique de verre présente deux inconvénients principaux qui sont son poids et sa durée de vie. En effet, une cloison en brique de verre peut faire vaciller un plancher pas assez solide. De plus, au fil du temps, les briques se fissurent. Avec une pose parfaite, sa durée de vie peut augmenter.
La cloison vitrée
Contrairement à la cloison en brique de verre, la cloison vitrée offre clairement une vue sur l’autre pièce. Elle peut être posée sur une structure en métal qui l’intègre facilement. C’est d’ailleurs ce qui fait qu’elle est la plus rencontrée dans les appartements de type industriel. Si vous ne tenez pas à sa transparence, vous avez la possibilité de la renforcer ou de la rendre occultant.Très chic, son principal inconvénient est le prix de sa réalisation, qui peut approcher 1000 euros pour une cloison de 2 m de large.
La cloison amovible
Cette cloison est assez originale en raison de son caractère mobile. Généralement installée sur des rails, elle peut être déplacée à volonté. Vous pouvez aussi la retirer si vous le souhaitez. Il peut s’agir d’un bon nombre de cloisons particulières faisant souvent office d’ouvertures de tous genres. Les matériaux de construction de ce type de parois sont variés, mais il s’agit le plus souvent de verre ou de bois.
L’inconvénient de cette cloison est qu’elle est la plus complexe à réaliser. Les travaux ne sont pas liés qu’à la réalisation de la cloison, mais à toute une installation destinée à l’améliorer. Dans certaines résidences, elle se présente de manière électrique, ce qui en rajoute à son prix déjà assez élevé.
Le coût moyen des installations
Type de cloison | Tarif hors pose HT | Tarif pose comprise HT |
---|---|---|
Placo | 20€/m² | 35 à 60€/m² |
Bois | 30 à 60€/m² | 45 à 80€/m² |
Carreaux de plâtre | 5 à 15€/m² | 75 à 95€/m² |
Béton cellulaire | 20 à 60€/m² | 80 à 110€/m² |
Briques de verre | 70€/m² | 200 à 300€/m² |
Vitrée | 950€ pour 2m de large | 1300€ pour 2m de large |
Amovible | 80 à plus de 2.000€ | 250 à plus de 2.000€ |
En dehors des prix des différents matériaux utilisés pour chaque cloison, vous devez aussi prévoir les prix de la pose de ces matériaux. Le coût des cloisons se distinguera alors à travers le prix avant la pose et le prix pose comprise.
Le prix des matériaux
Chacun des matériaux susceptibles d’être utilisés a son prix particulier. Une fois que votre projet a été entièrement décidé, vous devez déterminer le prix du matériau que vous prévoyez utiliser. Le matériau le moins onéreux reste le plâtre. Il vous coûtera 3 € le carreau et 5 à 15 €/m². La cloison en bois peut coûter 30 à 60 €/m².Le coût hors pose des autres matériaux sont :
- 20€/m² pour le placo.
- 20 à 60€/m² pour le béton cellulaire.
- 70€/m² pour les briques en verre
La pose des cloisons
Une fois que vous aurez acquis les divers matériaux, il sera nécessaire de faire intervenir un professionnel afin qu’il puisse effectuer tous les travaux nécessaires, pour l’installation de la cloison. Vous devez garder à l’esprit que le prix de l’installation de votre cloison est étroitement lié à la superficie qu’elle occupera.
En prenant en compte les divers travaux qu’il aurait à effectuer, le coût moyen d’une pose de cloison intérieure peut être estimé à 100 €/m². Toutefois, le prix variera en fonction du type de matériau, puisque ceux-ci déterminent la simplicité ou la complexité des travaux.
- 35 à 60 €/m² pour une cloison en placo
- 75 à 95 €/m² en moyenne pour une cloison en carreaux de plâtre
- 80 à 110 €/m² pour une cloison en béton
- 200 à 300 €/m² pour une cloison en brique de verre
Quant à la cloison de bois, seul un devis personnalisé pourra faire évaluer le coût de son installation. Les cloisons vitrées sont aussi établies sur mesure et alors, leurs prix sont très variables. Ils peuvent s’élever à 950 € en moyenne pour près de deux mètres de large.
Les cloisons amovibles sont nombreuses et se distinguent selon les matières qui la composent, la superficie et les travaux annexes réalisés. Quand elles sont en bois, par exemple, leur prix peut s’évaluer à 70 €/m². À ce prix sera ajouté le coût de la main-d’œuvre qui pourrait faire monter le prix au-delà de 2000 €.